Depuis hier soir, les travailleurs des Industrie Électriques et Gazières manifestent leur opposition au démantèlement des entreprises de l’énergie, à l’appel des fédérations syndicales représentatives du personnel CGT, CFE-CGC, CFDT et FO.

Dès le début du mouvement, les agents grévistes ont décidé de reprendre en main leur outil de production. Ainsi à 23h, on comptabilisait plus de 7600 MW de production électrique retirés du réseau, par les agents grévistes, répartis sur plus de 25 unités et groupes de production. D’autres baisses de production depuis ont amené RTE, le gestionnaire du réseau de transport électrique, à empêcher toute nouvelle baisse pour sauvegarder l’équilibre Production/Consommation. Ce sont ainsi plus de 9700 MW de baisse cumulée que l’on observe depuis hier soir.

Cette journée du 26 novembre marquera de nouveau la colère des agents en lutte par un refus catégorique au projet Hercule et ses conséquences désastreuses chez EDF, au plan Clamadieu et ses répercussions dramatiques chez ENGIE et au PSE et ses licenciements statutaires chez GAZEL ENERGY. Le fait que tout se trame dans le dos des travailleurs et des citoyens accentue la colère des grévistes.

Les travailleurs de l’énergie bien que confinés en travail à distance ou en travail présentiel sur site ne sont pas résignés à laisser les dirigeants des entreprises, aidés par le gouvernement, détruire un système énergétique peu émetteur de CO² ! Au contraire, ils portent l’espoir d’un renouveau du service public par la mise en place d’un Programme Progressiste de l’Energie, nécessaire à la bonne gestion d’un bien commun pour tous !