Si certains ont cru aux beaux discours des politiques, la CGT n’a jamais été dupe : socialement le « Monde d’Après » aura le même visage que le « Monde d’Avant » sauf si la mobilisation des travailleuses et travailleurs gagne du terrain !

 

C’est l’objectif recherché par toutes les organisations de la CGT avec la construction de la journée de mobilisation interprofessionnelle du 5 octobre pour imposer une politique de retour au plein-emploi, un renforcement de notre système de retraite, une augmentation générale des salaires et des minima
sociaux, le développement de notre protection sociale et une véritable égalité professionnelle et salariale entre les femmes et les hommes.

Les différents secteurs professionnels des Mines et de l’Energie de la CGT sont bien évidemment totalement concernés par ces différentes revendications.

C’est par exemple le cas de nos collègues et camarades Mineurs qui voient se profiler le démantèlement de leur caisse spécifique de sécurité sociale (la CANSSM) et de son offre de santé FILIERIS que le gouvernement voudrait dissoudre dans le régime général. Pour la FNME-CGT ces orientations sont lourdes de conséquences et d’incertitudes tant pour la garantie, le contrôle et le suivi des droits des mineurs que pour le devenir de l’offre de santé au service de l’ensemble des populations. L’avenir et l’emploi des 5000 salariés deviendraient incertains.

Toutes les fédérations syndicales des syndicats des mineurs ont rejeté ces funestes perspectives contraires à l’intérêt général. La CGT porte des propositions alternatives de consolidation et d’avenir du régime spécial de sécurité sociale minière.

La lutte doit permettre de les gagner !

À l’image des Mineurs qui agissent avec l’ensemble des fédérations, la FNME-CGT espère qu’il en sera de même au sein de la branche des IEG. D’ailleurs, la FNME-CGT appelle les fédérations CFDT, CFE-CGC et FO à s’organiser pour défendre ensemble un

vrai système de classification et de rémunération pour la branche IEG à la hauteur des revendications du personnel. Nous voulons reconquérir une reconnaissance de notre métier, de nos qualifications, de notre savoir-faire et mettre un coup d’arrêt à la rémunération basée sur le résultat immédiat et le savoir- être. Nous voulons obtenir une grille revalorisée et de meilleurs déroulements de carrière :

C’est possible et finançable !

Il devient aussi urgent de prendre en compte la situation des pensionnés des IEG pour qui la FNME-CGT exige depuis des années le relèvement du coefficient minimum de pension au NR100. De plus, le projet des directions sur la classification amènerait une baisse de progression salariale durant une carrière et de fait une perte sensible de la pension versée au passage en inactivité. Ce sujet doit devenir une préoccupation des actifs qui seront les inactifs de demain.

Y a-t-il besoin d’épiloguer sur les plans sociaux passés, en cours ou à venir comme pour Neptune Energie, GazelEnergie, Fessenheim, le Havre ou Cordemais, certainement ENGIE et ses filiales sous peu ! Quel avenir pour tous ces salariés et leur famille ? Quel projet industriel et social respectueux de l’environnement pour répondre aux besoins de demain ?

Et attention aux annonces gouvernementales en cette rentrée car pour remercier l’investissement de toutes et tous les travailleuses et travailleurs, y compris dans les différents secteurs professionnels des Mines et de l’Énergie, le gouvernement s’apprête à annoncer une nouvelle rallonge du nombre d’années à travailler avant de partir en retraite !

LA CGT dit STOP !
LE PROGRÈS SOCIAL EST POSSIBLE, ACTIFS ET RETRAITÉS,
ORGANISONS-NOUS, RASSEMBLONS-NOUS
ET MOBILISONS-NOUS, TOUS ENSEMBLE !
LE MARDI 5 OCTOBRE 2021,
AGISSONS EN GRÈVE ET EN MANIFESTATION !