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Le Conseil des ministres de ce jour, mardi 7 novembre, a une nouvelle fois abordé les questions énergétiques dans le cadre de la mise en œuvre des décisions de la loi dite de « Transition énergétique » et des annonces de M. Hulot concernant le plan climat pour la France.

La FNME CGT constate que le gouvernement prend la mesure technique de l’impossibilité de mise en œuvre de décisions politiques incongrues concernant l’évolution du mix de la production d’électricité. En annonçant la levée de la date butée de 2025 pour la mise en œuvre de l’orientation d’un mix électrique composé de 50% d’électricité nucléaire, le gouvernement semble revenir quelque peu à la raison. Pour être honnête totalement, le ministre doit aussi assurer le maintien en exploitation de Fessenheim.

Pour la FNME CGT, cette décision doit s’accompagner d’une démarche similaire pour la production d’électricité thermique à base de charbon afin d’assurer la fourniture d’électricité dans les périodes de pointe de consommation, en cas d’avaries d’autres outils de production ou encore pour compenser l’intermittence des énergies éoliennes et solaires.

S’attaquer à ces outils de production qui ne participent qu’à hauteur de 3% des émissions de gaz à effet de serre alors qu’aucun plan ne se construit pour les 97% restant est inacceptable. Il ne s’agit que d’une stratégie de façade !

La FNME CGT s’oppose plus que jamais à la spoliation des concessions hydrauliques portées par le ministre Hulot au profit du secteur privé dans le seul but de satisfaire les chefs bruxellois de M. Macron.

La FNME CGT revendique une évolution du mix énergétique en fonction de la maturité des technologies qui s’inscrit dans une politique énergétique ambitieuse pour la Nation.

Pour la FNME CGT, ce mix énergétique doit être maîtrisé par un service public pour répondre à l’intérêt général et organisé dans un pôle public de l’énergie.

Laurent HEREDIA , Sébastien MENESPLIER