Mesures salariales : Les travailleurs de l’Energie exigent l’ouverture de réelles négociations

Mesures salariales : Les travailleurs de l’Energie exigent l’ouverture de réelles négociations !

Ce 13 novembre, à l’appel de la FNME-CGT, les travailleurs et les pensionnés des Industries Electriques et Gazières se sont mis en grève pour réclamer des augmentations de salaires, de meilleures conditions de travail et une revalorisation des pensions !
 
Cette journée a vu de fortes mobilisations. Plus de 6000 MW ont été retirés du réseau.
 
Avec près de 1000 travailleurs de la Production Nucléaire d’EDF et de l’énergie de la région Ile-de-France, le rassemblement devant le siège de la division à Cap Ampère a été une réussite. Une délégation représentant les salariés des centrales nucléaires a été reçue pour exposer leurs revendications propres (conditions de travail, reconnaissance professionnelle et des emplois en nombre suffisant pour assurer leur mission) et ils n’ont pas oublié d’indiquer aux Directions que leurs revendications venaient en plus des revendications globales de branche, mais pas à la place !
 
De même, les travailleurs de la Production Hydraulique ont investi massivement leurs usines (une vingtaine de piquets de grève sur les barrages) et ont agi sur l’outil de travail, par des baisses de charges ou en perturbant la navigation fluviale. Tout comme la centrale thermique de Cordemais qui était en lutte pour sa survie, ses emplois et les salaires.
 
Ailleurs, ce sont des bâtiments des Directions d’ENEDIS qui ont été bloqués toute la journée. Une agence clientèle à La Courneuve, en région parisienne, a été réouverte, pour plusieurs jours, par les salariés de la branche Commerce d’EDF.
 
Les retraités n’étaient pas en reste dans toutes les initiatives. Ils ont, par exemple, exprimé leur colère et demandé la revalorisation de leurs pensions lors du rassemblement initié dans les Hauts-de-France !
 
Les Directions doivent revoir leur copie concernant les mesures salariales en ouvrant de véritables négociations sur le Salaire National de Base et l’augmentation des pensions IEG. Il n’est plus tolérable pour les salariés de l’énergie de perdre chaque année du pouvoir d’achat alors même que les dividendes dans notre secteur se chiffrent chaque année à plusieurs milliards d’€uros !
 
D’ores et déjà, la FNME-CGT appelle l’ensemble des syndicats de l’énergie à participer aux initiatives le 20 novembre 2018, dans toute la France, pour la distribution du journal « 100% Public ».
 
Dans la continuité, la FNME-CGT appelle à amplifier le mouvement de lutte par la grève et par des actions dans toutes les entreprises de son champ fédéral le 29 novembre 2018.