Les élus CGT au CSE réaffirment que les moyens alloués par la direction au SST sont insuffisants, en termes de personnel médical et infirmiers.

Les nouvelles conventions présentées aujourd’hui donnent seulement une heure de plus à nos médecins du travail pour exercer les tâches, ce n’est pas assez !

Avec les conventions présentées aujourd’hui en CSE, nous passons de 2 conventions dont une à 16h plus une à 35h, à une convention à 24h plus l’autre à 28h soit 52h au lieu de 51h au total pour tous les personnels (agents statutaires, CCAS, thésards, alternants, stagiaires et non statutaires) qui peuvent être amenés à faire appel au service de santé au travail de leur site.

La CGT rappelle qu’il y a peu de temps, nous disposions de 3 médecins, un pour chaque site R&D avec des conventions donnant 35+32+24 = 91 h de présence pour nos médecins.

Lors du dernier CSE de juin, le manque de moyens a été clairement mentionné dans un rapport des médecins. Même si la direction a ajouté une heure (sans commentaires !) la CGT réaffirme que ces moyens ne sont pas suffisants pour réaliser toutes les tâches essentielles à la santé des agents de la R&D, à savoir :

  • les visites périodiques,
  • les visites des postes de travail (tiers temps) qui nous le constatons sont de plus en plus limitées. Que ce soit les postes de travail tertiaire (au bureau), dans les halls, et les labos, ou les situations et les conditions de travail des agents nécessitent l’expertise des médecins du travail pour assurer la prévention des risques (RPS, TMS, amiante, et dans la période la prévention COVID…).
  • La participation aux séances de CSSCT et CSE sur la santé ;
  • le suivi des FLU (exposition chimique),
  • le suivi de situations individuelles particulièrement celles des personnels handicapés (RQTH),
  • mais également la participation des médecins aux outils nationaux permettant un suivi global de la santé des agents.
  • La rédaction des fiches d’entreprise, qui présentent les risques identifiés par le médecin du travail aux différents postes de travail.
    La CGT n’accepte pas la régression qui est appliquée par la direction de la R&D et d’EDF en lien avec la contre-réforme de la médecine du travail faisant notamment passer les visites de suivi de 1 puis à 2 à 5 ans avec un médecin, et revendique que des moyens supplémentaires soient alloués aux SST de la R&D.

La CGT revendique le recrutement d’une d’infirmière statutaire en CDI à Saclay pour éviter le turn-over constaté depuis 2 ans du fait de recrutements de prestataires.

A EDF et dans les IEG, la médecine du travail et les SST ont été pendant longtemps une référence à la fois pour son efficience concernant le suivi de la santé des agents, mais aussi pour son indépendance vis-à-vis de l’employeur. Les restrictions et contre réformes appliquées depuis plusieurs années sont en train de modifier profondément notre médecine du travail et cela au péril de la santé des agents.