manif-22mars

En 2017, 1 % des plus riches ont encaissé 82 % des richesses créées. Le patrimoine des milliardaires a crû de 13% par an depuis 2010.. et le nôtre ? 

Nos employeurs ont gelé le Salaire National de Base en 2017 et en 2018, ils nous ont octroyé royalement 0,2 %…

Pourtant les IEG se portent bien financièrement et les dividendes sont toujours en hausse… un problème de répartition des richesses créées ?

Gérer l’entreprise en fonction d’un seul critère – la rentabilité financière – met en danger nos entreprises et notre société. La hausse des dividendes capte les richesses créées au détriment de l’investissement, empêche la modernisation de notre appareil productif, la création d’emplois et l’augmentation des salaires – entraînant une mise en péril de notre système de protection sociale (alors que les cotisations sociales avainet doublé entre 1945 et 1980, elles stagnent depuis près de 40 ans).

 La baisse des ressources fiscales, liée à la fraude des plus riches et à l’appauvrissement des autres, asphyxie les services publics. Comment les actionnaires ont-ils pu s’attribuer l’essentiel des bénéfices et fragiliser ainsi l’avenir social et politique?

Quelle gouvernance a conduit à de tels choix, en contradiction avec l’intérêt à moyen et long terme de nos entreprises ?

La globalisation et la volatilité du capital, l’évolution du droit français et européen, ont fait primer les stratégies financières sur les dimensions économiques et sociales de l’entreprise.

Les banques (sorties de la crise grâce à nos impôts, et sans aucune contrepartie) orientent leurs crédits vers les marchés de capitaux plutôt que vers la création de richesses et d’emplois.

La finalité principale de l’entreprise a été détournée pour maximiser la valeur actionnariale.

Le gouvernement lance une réflexion sur la finalité de l’entreprise via le projet de loi PACTE. Aucune concertation réelle avec les organisations syndicales. Au-delà de la com, au cœur du projet, la privatisation de grandes entreprises : l’Etat en profitera sûrement pour sortir un peu plus du capital d’Engie en faisant sauter son obligation de détention du 1/3 du capital.

Il est vital d’inverser ce processus et de remettre les richesses créées au service du progrès économique, social et environnemental.

C’est pourquoi la CGT des cadres, techniciens, agents de maîtrise de l’énergie nous appelle tous, salariés et usagers:

à nous mettre en grève le 22 mai et à nous rendre à la manifestation parisienne qui partira de la place de la République à 14h