Manif dokers

Les dockers CGT, après le courrier adressé le 28 septembre à la ministre des Transports, Élisabeth Borne, ont participé les 9 et 12 octobre à deux réunions au ministère en présence des syndicats patronaux UNIM et UPF et de représentants du ministère du Travail. Au regard des spécificités du « monde portuaire » issues des lois du 4 juillet 2008 et du 8 décembre 2015, il a été conclu un protocole d’accord actant le principe de faveur de leur convention collective nationale unifiée par l’extension de l’avenant du 16 février 2017.

Cet avenant conclu par les partenaires sociaux, que le ministère du Travail n’avait jusqu’alors pas étendu, prévoit le maintien d’un statu quo dans la Branche, écartant toute remise en cause de la convention collective par des accords locaux ou d’entreprise.

En acceptant de procéder à son extension, l’État l’impose à toutes les parties de la Branche (y compris les entreprises non signataires) et inscrit dans le marbre la convention collective à laquelle la CGT est très attachée.

La mobilisation et le rapport de force, lorsqu’ils sont ancrés dans l’entreprise, peuvent faire bouger les lignes et la politique de casse sociale du président Macron.

Ce qui est possible sur un champ professionnel doit pouvoir l’être dans les Industries Electriques et Gazières.