Le 14 décembre, GAGNONS une véritable reconnaissance par une juste répartition des richesses dans notre branche des IEG !

Dopés par le vote des ordonnances Macron, les employeurs des IEG ne veulent plus de négociation salariale de branche ! Pour eux, c’est la première application de l’inversion de la hiérarchie des normes. Ils souhaitent ramener le dialogue de branche au niveau de l’entreprise afin de donner les pleins pouvoirs aux employeurs et faire valider des accords structurants pour les salariés en deçà d’un texte de branche ou de la loi.

Autre exemple, RTE joue les éclaireurs en voulant s’affranchir du système de reconnaissance des compétences par le GF. Pourtant, le GF fait partie intégrante du système de classification de la branche IEG.

Les mesures salariales 2018 sont actuellement source de conflit entre les employeurs de la branche, adhérents à l’UFE et l’UNEmIG. Déjà en 2017, c’est ce qui a conduit ces mêmes employeurs à geler le SNB 2017 et entraîner déjà la colère des agents.

Les employeurs doivent répondre à la revendication de 2,8 % de mesures salariales, a minima, sinon la situation serait catastrophique pour le pouvoir d’achat des agents actifs.

La réalité, c’est que les employeurs n’ont comme seul souhait que celui de négocier dans les entreprises les taux d’avancement ou de reclassement. Ce choix est celui de l’individualisation au détriment de l’augmentation générale. De plus, cela dévie l’origine et la nature des avancements et reclassements qui, rappelons-le, devaient récompenser la montée en compétences et en qualifications.

Côté inactifs, le gouvernement doit valoriser les pensions pour compenser l’augmentation de la CSG et couvrir a minima l’inflation (minima 1,1% + 1,7 %), le gel des pensions devient insupportable car source croissante de précarité.

Les agents actifs et inactifs, pour ne pas subir à nouveau le même scénario, ont décidé de prendre leur avenir en mains. C’est en entrant en résistance et en se mobilisant depuis le 19 octobre, pour gagner du pouvoir d’achat en 2018 que les agents actifs et inactifs ont fait bouger les employeurs.

En effet, avant le 19 octobre, la situation était la suivante :

  • Augmentation de la CSG de 1,7 % et pas de compensation prévue,
  • Inflation de 1,1 %, gel du SNB et des pensions.

Les journées de mobilisations du 19 Octobre, 30 novembre et 7 décembre ont permis de gagner pour les agents actifs (voir document pour plus de détails):

  • la compensation de la CSG à hauteur de 1,7 %
  • 0,2 % d’augmentation du SNB.

Une fois encore, les agents inactifs sont laissés de côté, c’est inadmissible ! Comme les années précédentes, le gouvernement fuit ses responsabilités pour traiter la situation du pouvoir d’achat des inactifs devenu de plus en plus tendu. Aucune proposition pour compenser l’augmentation de la CSG.

Pour la FNME-CGT, la compensation de la CSG pour les agents actifs semble acquise mais elle considère la proposition d’augmentation du SNB comme une véritable provocation. Le compte n’y est toujours pas !

Les employeurs doivent mesurer le mécontentement des agents grévistes, leur mobilisation et le rapport de force qui augmentent journée d’action après journée d’action.

Le 14 décembre, lors de la nouvelle réunion de branche, de nouvelles propositions doivent être formulées par les employeurs.

La FNME-CGT estime incontournable pour arriver à faire bouger la ligne sur l’augmentation du SNB et sur les pensions, de poursuivre la mobilisation par un temps fort de grève et de reprise en main de l’outil de travail.

Si des avancées pour le personnel sont bien réelles d’autres sont attendues lors de cette ultime réunion de branche.

La FNME-CGT appelle les agents actifs et les inactifs à faire grève et à manifester leur mécontentement pour gagner :

  • une augmentation du SNB bien au-delà de 0,2 %
  • la revalorisation des pensions à 2,8% a minima

Le 14 décembre, tous en grève dans les actions coordonnées, décidées collectivement par les piquets de grève.