Solstice d’été, le jour le plus long pour le patronat de l’énergie !

Il est des jours où le patronat des industries électriques et gazières (IEG) est heureux que la nuit soit la plus courte de l’année tant les risques de coupures d’électricité ou de gaz pourraient écorner leurs images.
Depuis plusieurs semaines, la grogne grimpe en flèche au sein du salariat des IEG. Les agents dénoncent le démantèlement du service public, craignent un avenir incertain pour les entreprises ou leurs emplois. Ils exigent des conditions de travail dignes et revendiquent une véritable reconnaissance de leur travail par l’ouverture de négociations sur les classifications et les salaires.
Au cœur de la mobilisation, les agents d’ENEDIS et de GRDF occupent de plus en plus de sites. D’autres entreprises, comme EDF et ses sites de production, grossissent les rangs des contestataires en baissant leur puissance de production.

A l’appel de la FNME CGT et des syndicats qui la composent, ce jeudi 21 Juin 2018 est une journée morte dans les entreprises des IEG. Les nombreux appels locaux à la grève, assemblées générales de travailleurs et reprises en main de l’outil de travail montrent que cette journée de mobilisation pour la défense du service public de l’énergie est une nouvelle fois une réussite.
 
Gouvernement et patronat des IEG doivent entendre les revendications des travailleurs de l’énergie :

  •     Mise en place d’un nouveau service public de l’énergie, au service de l’intérêt général,
  •     Pérennité des entreprises,
  •     Pérennité des emplois,
  •     Ré internalisation des activités et des emplois,
  •     Reclassification à la hausse des emplois,
  •     Amélioration des salaires,
  •     Amélioration des conditions de travail,
  •     Amélioration des garanties collectives et statutaires de l’ensemble des travailleurs de l’énergie.

Ce 21 juin 2018 n’est qu’une nouvelle grande étape dans la mobilisation qui s’est ancrée dans la durée depuis de nombreuses semaines. Les premières victoires obtenues localement doivent s’accompagner de véritables négociations nationales.

Les assemblées générales décideront de la suite du mouvement. Deux nouvelles grandes journées sont déjà programmées, les 26 et 28 juin 2018. Gouvernement et patronat jouent le pourrissement, les travailleurs grévistes s’organisent en conséquence pour résister et durer le temps nécessaire à l’obtention de leurs revendications !

Interlocuteurs :
Loïc Delpech : 06 84 31 95 80
Jean-Sébastien Choné : 06 76 73 33 72