Les agents actifs et inactifs ont répondu présents, une nouvelle fois massivement, pour l’avenir du service public de l’énergie et des emplois dans les IEG et pour exprimer toujours plus fort le retrait immédiat du projet de démantèlement d’EDF.

Ce 10 février, le PDG Lévy et le Ministre Le Maire étaient auditionnés à l’Assemblée Nationale.

Comme pour notre Ministre de tutelle, le 4 février dernier, ces auditions sont la résultante des mobilisations et de la démarche enclenchée par la FNME-CGT et l’interfédérale.

Il est un fait : nous avons gagné la bataille des idées. Plus personne ne croit que le projet Hercule est un

pseudo sauvetage d’EDF. Tout le monde a bien compris que l’objectif est de privatiser une grande partie des ses activités.

Les actions conjointes des travailleurs, des élus de la République et des Collectivités Locales font vaciller les ambitions de financiarisation d’EDF de M. Lévy.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

 

Le calendrier entre l’UE et la France

Le peu d’informations dont nous disposons montre que ça piétine et que la Commission Européenne veut des contreparties au financement du nucléaire comme l’étanchéité entre Bleu et Vert ou la vente de l’électricité, fruit de l’AReNH, à l’ensemble des fournisseurs européens…

Le calendrier gouvernemental

Avec la panade sur la gestion de la pandémie, nous devons être attentifs à ce que ce dossier ne passe pas en « douce ». Mais les élus sont maintenant avertis et attentifs; des collectivités locales au parlement, ils mènent une lutte intense !

Et dans l’entreprise : Le PDG ne communique rien, n’écoute rien et reste arc-bouté sur son projet, qu’il estime seul pouvant redresser l’entreprise… Pourtant, la situation économique n’est pas catastrophique et d’autres voies sont possibles.

Pour nous, la CGT : La revendication première reste encore et toujours le retrait du projet Hercule !

Pour la FNME-CGT, avant d’apporter des solutions, il nous faut un réel diagnostic pour analyser la situation. Quel chirurgien décide d’opérer avant d’avoir établi un diagnostic !?

Nous demandons une enquête parlementaire sur un bilan partagé de la dérèglementation, dans lequel la FNME-CGT apportera l’ensemble de ses analyses démontrant le fiasco de plus de 20 ans de libéralisation de l’électricité et du gaz.

Ensuite, seulement, les débats peuvent s’ouvrir sur quel EDF demain pour la réponse aux besoins des usagers et de la Nation ainsi que pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Le constat d’aujourd’hui est sans appel : un pillage du Service Public de l’Énergie, une hausse des tarifs, un éloignement des agents avec les usagers, une baisse de la qualité de service, des fermetures dogmatiques de sites de travail, des risques mal gérés d’approvisionnement, une gestion inhumaine des agents, des suppressions d’emplois, etc.

Pour la FNME-CGT, afin d’assurer un véritable Service Public, une des solutions, c’est bien la renationalisation d’EDF dans un retour à l’EPIC.

Ensemble traçons un autre avenir avec le Programme Progressiste de l’Énergie