La fédération Mines-Energie

La FNME-CGT est issue de l’union entre la Fédération Nationale des Travailleurs du Sous-Sols CGT (FNTSS-CGT) et la Fédération National de l’énergie CGT (FNE-CGT). Sa création a été entérinée lors du congrès de Grenoble, en 1999.

La nouvelle fédération nationale des mines et de l’énergie CGT (FNME-CGT) regroupe les salariés des mines, des industries électrique et gazière, du Secteur à l’Energie Atomique et des filiales qui s’y rattachent (l’ensemble du secteur énergétique français, environ 1 million de salariés).

En juin 2000, la FNME crée une nouvelle union fédérale des ingénieurs, cadres et techniciens (UFICT) afin de déployer encore mieux la CGT par l’activité spécifique dans tout le personnel.

Revendication de la FNME: Un Pôle public de l’Energie 

Face aux conséquences négatives de la libéralisation et des privatisations, la FNME-CGT propose la constitution de pôles publics dans différents secteurs articulés à un projet économique et social dont l’objectif est le progrès.

En France et en Europe, les conséquences négatives de la déréglementation et des privatisations, imposées à coup de directives par l’Europe libérale, sont déjà perceptibles.

Hausse des prix, dégradation du service public, sous-investissement, baisse des budgets de recherche, dépendance qui s’aggrave, coïncident avec les suppressions d’emplois, leur précarisation et l’affaiblissement des garanties sociales.

Ce bradage a lieu au moment même où les entreprises du secteur de l’énergie affichent d’excellents résultats.

Les actionnaires s’enrichissent sur le dos de la grande masse des citoyens européens.

Il est urgent de changer ces choix.

La bataille pour un pôle public recouvre cinq dimensions indissociables :

1 – La première est la nécessité de consolider un secteur public important. Dans un domaine aussi essentiel que l’énergie, la nation ne peut pas se priver d’instruments d’intervention directe. Réglementer ne suffit pas si la puissance publique ne conserve pas un savoir-faire propre et une capacité d’action effective.

2 – La seconde est l’exigence de discipliner et de responsabiliser les entreprises privées vis-à-vis d’objectifs d’intérêt général en les plaçant sous le contrôle démocratique de la nation.

3 – Il est également urgent d’assurer un financement satisfaisant des besoins économiques et sociaux collectifs dans le contexte créé par un État appauvri par une politique de moins disant fiscal, enclin à brader « les bijoux de famille » par la privatisation.

Les marchés ne se substitueront pas aux budgets publics déficients pour couvrir les besoins de financement du secteur public.
Il convient donc de bâtir un pôle public financier capable d’orienter l’épargne populaire et des ressources bancaires suffisantes vers des investissements utiles.

4Introduire la question de la place des intérêts publics et collectifs dans le débat européen constitue la quatrième dimension de notre bataille.
5 – Enfin, la question de la démocratie et de la réappropriation citoyenne de l’ensemble de ces enjeux est incontournable.

À l’orée du troisième millénaire, il s’agit d’inventer un système permettant aux citoyens et aux salariés du secteur de gagner de nouveaux droits d’intervention permettant d’orienter les stratégies industrielles des grands groupes, publics et privés, dans le sens de l’intérêt général.

 

 

Lien vers le site de la FNME: http://www.fnme-cgt.fr/

Lien vers le site de l’UFICT (Union Fédérale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens): http://www.energict-cgt.fr/